Gloubi boulga de 2023 et sa sauce Japan Expo
· Yamakyu · Japan Expo, ALERTE GROS PAVÉ, 3615 ma vie, Uma Musume, Houseki no kuni · 0 commentaires
Je suis le Yamakyu du futur, on est le.... [*checks notes*] .... 4 janvier 2024, et je hijack ce post sur Japan Expo pour en faire un bilan bizarre et fouilli de l'année 2023. Je n'en fais jamais, et je n'en ferai sans doute plus jamais (famous last words). Mais comme le suggère vaguement l'intro, 2023 a été une année charnière pour moi. Une exception, donc.
Je vois d'ici vos yeux écarquillé et vos sourcils haussés si hauts qu'ils commencent à geler dans la stratosphère, en vous demandant "ok, mais c'est quoi le rapport avec Japan Expo, et c'est quoi l'intérêt de faire un bilan de Japan Expo 2023 en 2027 ?". Et bien la vérité c'est que c'est à Japan Expo que j'ai eu la première pleine réalisation d'à quel point les choses ont changé de mon côté en 2023. En fait, à la base ce post avait simplement pour but d'extérioriser comment cette édition de Japan Expo, qui a été légèrement particulière sur plein de petits aspects, est devenue au final assez spéciale dans l'ensemble. J'avais vraiment besoin de poser des mots sur tout ceci, au point qu'après avoir tenté à plusieurs reprises d'abandonner ce post, j'ai abandonné l'idée de l'abandonner. Yes, c'est un gars qui doit avoir autant de brouillons entamés que d'articles publiés qui dit ça (c'est faux, actuellement il y a plus d'articles publiés en réalité 😌).
Enfin, ça, c'était à la base. Mais même après avoir abandonné l'idée d'abandonner le post, je l'ai quand même abandonné. Jusqu'à ce que la fin de l'année arrive : en voyant un peu tout le monde faire des bilans de l'année je me suis dit que, quand même, il faut que tout ceci sorte. Donc voilà. Ce sera un post hybride Japan Expo 2023 / bilan 2023, très bizarre au premier abord, mais en réalité très malin car plusieurs des choses dont j'aurai voulu parler pour revenir sur mon année 2023 peuvent s'illustrer (au moins indirectement) par quelque chose qui s'est passé ou que j'ai réalisé pendant Japan Expo.
Autrement dit, la question de savoir quel est l'intérêt de faire un bilan de Japan Expo 2023 en 2029 serait tout à fait entière si Japan Expo 2023 avait été une Japan Expo comme une autre. Mais *parce que c'était en 2023* cette édition du salon s'est avéré être ma première Japan Expo post-confinement, ma première Japan Expo depuis que j'ai commencé le travail, ma première Japan Expo depuis que je commence vaguement à réellement vivre le fait d'être "plus tout jeune™™", ma première Japan Expo où j'avais absolument (mais alors *absolument*) rien à faire de spécial (c'est à moitié faux mais j'y reviendrai), ma première Japan Expo depuis Miku Expo 2020, ma première Japan Expo depuis le début de mon obsession pour Umamusume Pretty Derby, etc. Plein d'éléments légèrement différents par rapport à mes Japan Expo habituelles, et qui ont changé avec plus ou moins d'impact mon vécu du salon cette année en particulier (changement, renouveau, toussa toussa, hop, pirouette et je retombe sur mes pieds (et m'éclate les genoux au passage sans doute)).
Du coup, autant ces dernières années mes "bilans" Japan Expo™ étaient surtout sur feu Twitter (vastement moins d'effort), autant ça convient pas pour cette fois car, étant en 2023, cette Japan Expo 2023 était la Japan Expo des premières (ou presque) fois. Ne vous y méprenez pas, c'est loin d'être ma première Japan Expo. C'était en 2010, et après ça j'ai fait Japan Expo chaque année assidument, excepté en 2017… et en 2022. Donc si vous avez bien suivi, cette année, c'était....
Uma Musume: Pretty Derby (Saison 2) - Au delà des limites, Plus Ultra
· Yamakyu · ALERTE GROS PAVÉ, anime, Sama, Uma Musume, Pretty Derby, Gacha, Waifu, Rice Shower, Nice Nature · 0 commentaires
Si dernièrement vous avez été dans mes réseaux sociaux pendant que j'avais accès à internet, vous m'avez sans doute déjà vu partager massivement avec enthousiasme des choses sur Uma-Musume.... ce formidable anime dont mon être entier semble raffoler. Parce que chaque fois que j'en mate un épisode, dans mes entrailles ça devient.....
Ça peut être de la musique que je vais écouter à *extrême répétition* (Jitter Doll, MIIRO, Nana Hitsuji, Cyber Thunder Cider, Un Monde Sans Danger, as well as d'innombrables titres de ces 12 dernières années, including la moitié de la discographie de MARIA ou de GARNiDELiA), et/ou vouloir arranger au piano (Kinda no Resistance, Jitter Doll).
Ça peut être un jeu vidéo dont je vais vouloir explorer tout les systèmes (Monster Hunter, Smash Bros, Disgaea), au point parfois de finir par connaître le jeu par coeur (Puzzle & Dragons, Star Wars KOTOR), ou qui va juste cocher toutes les bonnes cases (CrossCode, Star Wars X-Wing Alliance, Zweii: The Illvard Insurection, Kirby Air Ride), ou même un élément très spécifique d'un jeu vidéo (ArcthunDair dans smash, les "color crosses" dans Puzzle & Dragons, le mode Miaroudeur dans MHGU).
- Ça peut être un excellent anime qui collectionne les qualités (Hibike! Euphonium), ou particulièrement intrigant (L'Ère des Cristaux), ou qui semble avoir été littéralement conçu pour moi tant il coche de cases (les Monogatari Series), ou juste qui me touche dans un sweet spot dont j'ignorais ptetre même l'existence (Hai to Gensô no Grimgar, Yuru Camp).
- ou un film as well (Premier Contact, Star Wars épisode 8), mais j'en mate moins.
ou un bouquin qui m'a complètement secoué, même si c'est beaucoup plus rare car je lis très peu de littérature (mais yes, les 1Q84 et Kafka Sur le Rivage de Haruki Murakmi là, oh bordel).
- Ca peut être une autre activité comme un sport (j'ai plusieurs fois eu envie de parler de roller sur BSOL) ou un évènement (allé, à défaut d'avoir un vrai article sur l'opéra THE END, voici un vieux devoir sur le spectacle
, qui va pouvoir mettre fin au meme #GoodEnough), ou un sujet vraiment random comme les trous noirs ou.... la sieste (je trouve ça résolument intéressant).
Et bien entendu ma plus grosse obsession ever, VOCALOID.
Donc ça peut être n'importe quoi qui arrive à appuyer sur le gros bouton au fond de mon cerveau, et je pense que l'abondance de mediums qu'on peut consommer grâce à internet a tendance à fortement exacerber cet aspect de ma personnalité. Une fois que le switch a été activé c'est un peu le drame car je ne parle QUE de ça. Sur les réseaux sociaux, IRL ou sur mes blogs, le seul moyen que j'ai de l'évacuer c'est d'en parler. Ces fixettes peuvent alors parfois me brouiller un peu l'esprit, car j'y pense/réfléchis en continu. C'est pas forcément désagréable, surtout au début quand j'explore la chose et que j'en sonde la profondeur, pour réaliser qu'il y a toujours plus à voir. Très kiffant ça. Mais parfois ça finit par bourdonner un peu, et quand je réfléchis à une obsession je ne suis pas en train de penser à autre chose. Duh.
Maintenant, même sans que ça devienne problématique, j'ai souvent envie de partager ce genre de choses avec qui veut, et les déposer sur un support autre que ma mémoire mdr. C'est là que je vais tenter de mettre des mots dessus pour publier un article de blog ! Vous avez du remarquer que plusieurs éléments de ma longue liste (non exhaustive) ont déjà été abordé ; au moins ponctuellement (MIIRO, Nana Hitsuji, Un Monde Sans Danger), ou dans un article dédié sur BSOL (Puzzle & Dragons, Monster Hunter, Disgaea) ou Ota-Kyu (VOCALOID, toute la discographie de MARIA, Bakemonogatari, Cyber Thunder Cider), ou dont j'ai fortement voulu vous parler mais qui n'ont jamais passé la phase de brouillon (THE END ptdr, GARNiDELiA, 1Q84, Hibike! Euphonium, many more)..... ou même ailleurs que sur BSOL ! Yep, occasionnellement je poste aussi des pavasses sur /r/PuzzleAndDragons/ (mostly sur les color cross™), qui sont essentiellement des articles BSOL en puissance modulo le fait que vous n'en êtes pas le public ha ha. Ma vidéo de 47 fucking minutes sur ArcthunDair là ? Même chose. Also le format vidéo s'y prêtais 20000 fois mieux. Et là encore c'est finalement juste des moyens d'évacuer ces idées de ma tête quand elles ont tourné en boucle un peu trop longtemps à mon goût.
Donc yes, j'ai facilement des grosses obsessions, et souvent envie de les sortir de ma tête ; si je sais qu'il y aura des yeux pour lire ou des oreilles pour écouter je vais alors essayer de mettre des mots dessus.Et aujourd'hui c'est Uma Musume: Pretty Derby. Enfin, la saison 2. La S1 m'a pas mal plu, mais je n'ai pas vraiment ressenti le besoin d'en parler. Cette saison 2 par contre, holy nova j'ai du mal à la fermer. J'ignore si on devrait considérer ce post comme ça des impressions, ou une review, ou une analyse.... ce sera un peu les trois, une sorte de fourre-tout, un gloubi-boulga de tout le bien que je pense de cette saison 2, que j'ai trouvé pour ainsi dire fort enthousiasmante, et dont j'ai juste très envie de parler.
De fait, contrairement à mon précédent post où je suis resté finalement assez vague (modulo les extraits de certaines scènes extrêmement emblématiques), attendez vous ici à du full spoil de développements entiers. Enfin, c'est du spoil seulement si vous n'avez pas vu la saison 2 :9 Au risque de me répéter, je vous recommande de prendre le temps de regarder l'anime s'il vous intéresse ; cette saison 2 est très solide, et si Crunchyroll n'a malheureusement plus la S1, la S2 prend le temps d'introduire tout ce qui est nécessaire (= pas grand chose). Vous raterez un running gag ou deux, et le développement des relations entre certains personnages (mostly secondaires), mais au delà de ça je maintiens que la saison 2 est un package complètement autonome, et écrite pour être appréciable sans les éléments de contexte de la saison 1. Mes deux centimes.
Uma Musume: Pretty Derby (Saison 2) - Mon corps a ses raisons que ma raison ignore
· Yamakyu · ALERTE GROS PAVÉ, anime, Sama, Uma Musume, Pretty Derby, UMPD, Gacha, Waifu, frisson, hype · 0 commentaires
[Juste avant de me lancer dans des élucubrations bordéliques qui illustreront ma difficulté à écrire ce post, je me permet de vous avertir de sa totale non-pertinence ; vous ne sortirez pas grandi ou plus cultivé ou plus quoi que ce soit de cet article. Vous n'en tirerez rien. C'est un post finalement assez perso (il est peut-être/probablement relatable cela dit) où je vais parler de moi first and foremost. Au mieux vous trouverez ça divertissant, au pire ce sera cringe :> Advienne que pourra. Honnêtement ça m'importe peu, tant que je peux sortir toutes ces pensées et réflexions de ma tête.
Par contre j'ai aussi fait un post plus classique -typé "impressions"- sur Uma Musume: Pretty Derby. Si c'est ce que je vous recherchiez à la base, vous pourriez aussi aller voir chez Amo ; il a publié un très bon article sur sur la saison 2, et ses impressions sur la S1 avaient été mon point d'entrée vers Uma Musume à l'époque !]Maintenant que c'est dit....
J'hésitais à sous-titrer ce post avec "Caisse de résonance", qui aurait fait un sous-titre parfait.... si ce n'est que c'est pas du tout parlant. On va revenir sur cette notion de caisse de résonance néanmoins car ce que je vais essayer de vous décrire pendant ces X millions de mots c'est exactement ce feel. En fait pour être honnête je sais résolument pas comment le dire en deux mots sans que ça fasse genre *super bizarre*, donc, euh, ça va être bizarre, voilà... : pour des raisons que je ne saisis pas pleinement, l'anime Uma-Musume: Pretty Derby me fait *grave* de l'effet.
Désolé c'est vraiment weird à dire, mais je vous promet que c'est pas exactement ce que vous croyez. Restez avec moi, j'vais faire en sorte que ce soit intéressant.
Pour dire les choses autrement, c'est pas simplement que j'aime les développements qui sont proposés dans l'anime, ou que l'évolution des personnages me rend enthousiaste, ou que je m'accroche au récit, ou que je suis réceptif aux nombreuses autres qualités de la série (spoiler : ces 4 points sont valides) ; ça va au delà de ça. Genre. Je suis -dans le sens le plus littéral possible- complètement secoué par cet anime. Tout bêtement, Uma Musume me donne massivement des frissons. Et par "massivement" je parle de quantités, intensités, fréquences et durées clairement inhabituelles. Il s'agit pas seulement de mon appréciation de l'anime pour ses qualités, c'est vraiment mon corps qui réagis continuellement à Uma Musume, et amplifie ce que l'anime propose, comme si j'étais une caisse de résonance. Et je ne comprends pas pleinement ça. C'est un peu, euh, je vois Uma-Musume, et l'entièreté de mon être physique est là en mode "YEEEEEESS THAT'S THE GOOD STUFF". Heck, la plupart du temps juste revoir des screenshots de l'anime ça va me donner des frissons, et parfois même juste y penser !
Si j'ai bien saisi, Uma Musume: Pretty Derby est à la base un jeu japonais sur mobile de type gacha (donc avec des chances aléatoires d'obtenir différents personnage dans un vaste casting) ; on y entraine des filles-juments, pour les faire courir lors de courses hippiques épiques en hippodrome, et dont les 3 gagnantes célèbrent leur victoire lors d'un concert d'idol enflammé.
:D
Sadly j'arrive pas à imaginer qu'il puisse être un jour localisé hors de l'Asie (j'adorerai avoir tord), donc on se contentera sans doute de regarder de loin en se disant que ça restera sans doute une exclu japonaise. Et c'est sans doute pas plus mal en ce qui me concerne, car je suis pas certain d'avoir besoin d'une obsession supplémentaire.
Dernier rappel que ceci n'est pas une review ou une critique (c'est prévu pour dans quelques jours ~).Ca va être très "je", tout le temps, parce que là j'essaie de décortiquer un feel ; j'ai besoin de sortir ceci de mon esprit car depuis que j'ai maté la saison 2 de Uma Musume ça bourdonne dans ma tête mdr. Ce ne sera pas méga spoilant, car je vais finalement assez peu développer des éléments de l'anime. MAIS j'ai mis des extraits de temps plus ou moins forts de la S2.
Still, à partir de là je considère que vous avez maté la saison 2 de Uma Musume: Pretty Derby, ou que vous ne voyez pas d'inconvénients à être spoil même légèrement (ce serai vraiment dommage, c'est un très bon cru). Maintenant, cette saison 2 est au pire assez solide, et au mieux très bonne, du coup je dirais que c'est une vraie strat de mater la chose sur Crunchyroll, et revenir plus tard si vous voulez lire ce post !
Malheureusement la saison 1 est maintenant absente du catalogue de Crunchuroll, mais je dirais que la saison 2 se suffit amplement en elle même, et prends le temps d'introduire tout ce qui nécessite de l'être (c'est à dire vraiment pas grand chose). Évidemment, avoir vu la S1 vous permettra d'apprécier la S2 à son plein potentiel, mais je pense sincèrement que la perte induite par le fait de ne pas la mater est assez moindre : surtout des running gags, et le pourquoi du comment des relations de quelques personnages (mostly secondaires). La S2 me parait vraiment être un full package complètement autonome.Anyways, ce post sera assez différent de ce que je fais "habituellement". Ça a été assez difficile à écrire, et j'imagine que ce sera pas la lecture la plus smooth qui soit, mais j'espère que ce sera divertissant malgré tout ! Parce que, bon, fichtre, je m'expose là quand même mdr.
Comme je disais, j'ai aussi fait un post plus typé "impressions " (qui est très spoilant) si ça vous intéresse aussi ! Car si vous pensiez que j'allais mettre du Uma Musume sur BSOL sans vous parler de Rice Shower et Nice Nature, *vous avez tord* :9
Monster Hunter World est le premier Monster Hunter ever auquel j'ai pas *envie* de jouer
· Yamakyu · Jeu vidéo, Monster Hunter, MH, ALERTE GROS PAVÉ · 2 commentaires
(on dirait un titre de light novel ha ha)
(comme presque tout mes titres d’articles en vrai ceci dit)
Depuis ma découverte de la licence avec l’opus Monster Hunter Tri, sur Wii, j’ai toujours été ultra hype pour jouer à d’autres épisodes. Mais Monster Hunter World est le premier Monster Hunter qui -en tant que joueur- me laisse vaguement indifférent. Et pendant un temps j’étais vraiment pas ultra en paix avec ça.
Il suffit de voir le succès que le jeu a, auprès des fans de Monster Hunter d'une part, mais surtout auprès des gens pour qui c'est le premier Monster Hunter. Quand tu vois à quel point MH World marche auprès du grand public, t'en oublies tout de suite qu'originellement -en dehors du Japon- Monster Hunter c'est une saga de niche (et encore, si c'était pas que j'avais la flemme de documenter ce post ça me botterai de savoir si au Japon c'est pas aussi une niche (une grosse niche, mais une niche quand même, maybe)).
Mais aujourd'hui Monster Hunter World c'est un succès qu'on peut pas nier (which is great). Avec ses nombreuses améliorations de qualité de vie, ses superbes visuels et son côté "environnements ouverts dans une nature sauvage vivante" très poussé, Monster Hunter World semble avoir réussi à atteindre un public que les précédents Monster Hunter.... n'ont peut-être jamais essayé d'atteindre, en fait.
Ce que je veux dire, c'est que Monster Hunter World est un jeu résolument moderne. En plein de points. Et ça en fait un jeu différent de tout les Monster Hunter précédents. C'est tout bête hein, mais cette somme de nouveaux éléments/ajustements/modifications dans MH World (par rapport aux MH “classiques”, c’est à dire, tous les autres) en fait finalement un jeu nouveau. MH World c'est toujours un Monster Hunter par essence : tu chasses des monstres, pour en faire de l'équipement qui pèse plusieurs fois le poids de ton perso, pour pouvoir chasser des monstres plus gros, pour pouvoir faire encore plus d'armes et d'armures, repeat for infinite équipement.
Mais Monster Hunter World, je dirais que c'est une réinterprétation de cette formule. C'est une expérience autre. C'est une distinction suffisamment nette pour qu'on le qualifie de moderne, par rapport aux classiques. Et je m'interroge sincèrement si Capcom essayait réellement de faire de Monster Hunter une licence grand public jusque là, étant donné qu'on est resté sur la formule classique depuis...2004.
Perso, comme un certain nombre de joueurs, j'ai découvert Monster Hunter avec Monster Hunter Tri sur Wii. J'étais vraiment nul au jeu, je me faisais déboiter par le Grand Jaggi au début et j'ai mis 150 ans à percuter qu'on est pas obligé d'attendre qu'un monstre soit spécifiquement dans son animation de fuite en boitant pour le capturer. Bref, j'étais nul, j'ai git gud, et c'est devenu super comme expérience. J'avais beau ne pas pouvoir jouer en ligne (RIP Deviljho et Alatreon), j'ai quand même 170+h sur MH3 avec seulement le solo, je vivais ma meilleure vie, c'était cool. Grand Jaggi forever in my heart.
#YkyuMH #MHGU #MHGenU
— Yamakyu (@Lighkyu) September 2, 2019
Hitting your pinky toe on the edge of that damn table be like pic.twitter.com/yYjTNpXdOU
J'avais kiffé MH3 au point que tous les Monster Hunter dont j'ai entendu parler après MH3 (exception faite de MH World, du coup) m'ont fait extrêmement envie. J'ai voulu jouer à MH3 Ultimate sur WiiU parce qu'une version enhanced de MH3 (qui m'avait fort fort plu), bon, ça s’annonçait très hype. J'ai voulu me mettre à Monster Hunter Frontier G en voyant qu'on pouvait utiliser des tonfa comme arme (c’est comme si on pouvait punch les monstres to death). J'ai voulu une 3DS pour jouer à MH4 (avec le 2e stick™ mdr), qui apportait pour la première fois de la verticalité dans le gameplay, et une arme pour aller avec cette nouvelle feature : l'insectoglaive. J'ai voulu jouer à MH4U, qui était une version enhanced de MH4, avec encore une nouvelle arme, la volto-hache. J'ai voulu jouer à MH Generations (= MH X (cross) au Japon), qui apportait les arts de chasse et les styles de chasse, pour nuancer le gameplay. Et j'ai voulu jouer à MH Generation Ultimate (= MH XX (double cross) au Japon) pour son contenu massif, et ses nouveaux arts et styles de chasses (+ il est sur Switch (très important)). D'ailleurs je l'ai acheté et je vis ma meilleure vie.
Par contre Monster Hunter World, j'étais ultra hypé quand il a été annoncé et qu'on en a vu les premières images, vidéos de gameplay, etc (boy ce que ce jeu est beau ptain). Puis le jeu est sorti, et après en avoir vu quelques vidéos j'ai assez vite perdue l'envie d'y jouer.
J'adore mater des gens y jouer, le jeu à d'innombrables nouvelles features/améliorations ultra coolos, les environnements (interactifs ou non) sont assez impressionnants, ce qui fait de MHW un vrai plaisir pour les yeux. Y’a un côté "spectacle" très notable dans MH World, et qui était (existant mais) assez moindre dans les précédents opus. Mais MH World c'est le premier Monster Hunter ever auquel j'ai pas envie de jouer, moi même.
Alors attention. Je dis ça en étant parfaitement conscient que si vous me le mettez dans les mains je vais kiffer de ouf et m'investir à fond dedans et ça va être le feu. Y’a un total de zéro doute là-dessus. C'est juste que MH World semble chercher à offrir une expérience de jeu qui match moins celle que je recherche (même si ultimately l'expérience que MH World propose est sans aucun doute très bonne). C'est une évolution qui dérive un peu de ce qui m'attire dans Monster Hunter si on veut. Et pendant très longtemps ça m'a confusé de ouf. Parce que depuis mon premier contact avec la saga (MH3 sur Wii), Monster Hunter ça m'a toujours mis des étoiles dans les yeux. Toujours.
Zinogre : *crie*
— Poisson Astral (@Hakkerchief) October 20, 2019
Rajang : euh alors ftg#MHGU #MHGenU #monsterhunter #NintendoSwitch pic.twitter.com/vb2F04EJ96
MH World par contre m'en a mis plein les mirettes avant son lancement, mais après avoir vu comment il se joue le soufflé est progressivement retombé. C'qui était jamais arrivé auparavant. Généralement je perds ma hype pour un MH... quand il y en a un nouvel épisode qui sort (as in, je considère pas MHGU comme un "nouvel" opus, étant donné que c’est un portage HD de MH Gen avec du contenu en plus, en gros, MH Gen étant sorti bien avant MH World).
C'est pas tant qu'il me fasse ouvertement "pas envie" (= rejet), juste qu'il ne suscite pas d'envie (= attrait) non plus. MH World me laisse finalement assez indifférent, et boy j'ai mis très longtemps à.... "comprendre" cette perplexitude, et à être en paix avec ces impressions mitigées.
L'idée étant que, maintenant, c'est le cas.
La seule vraie limite de Disgaea 2 c'est la quantité d'effort que vous êtes capable de fournir
· Yamakyu · Jeu vidéo, Disgaea, Nippon Ichi Software, Tactical RPG, Jeux vidéo, Sama, ALERTE GROS PAVÉ · 3 commentaires
Il y a quelques jours j’ai level up IRL, ce qui me semble être une excellente occasion pour finalement me poser quelques minutes et vous raconter mon amour pour Disgaea. Ne me regardez pas comme ça, c’est une intro tout à fait logique : après tout on peut difficilement parler de Disgaea sans parler de level up. La boucle est bouclée, CQFD, toussa toussa...
Disgaea est un jeu connu pour sa course à "qui c’est qui a la plus grosse" (force de frappe) et pour tout un tas de mécaniques bizarres, comme le fait qu’on puisse level up un perso jusqu’au niveau 9999. Puis retourner au niveau 1. Puis remonter jusqu'à 9999. Puis 1. Et ainsi de suite, plusieurs fois. Parce que ça permet d’en avoir une encore plus grosse à la fin. C’est une série de jeux qui prend le principe simple du "level up" qu’on retrouve dans une variété de jeux impossible à estimer, et la redimensionne dans des proportions délirantes si on veut. Mais pas que. Parce que Disgaea c’est une somme de mécaniques et de règles qui ont l’air super légitimes sur le papier, mais qui ont une profondeur assez absurde, ce qui les rend finalement assez folles quand on fait l’effort de creuser un peu. Et en fin de compte ça lui va bien.
Au fait, avant de partir dans le vif du sujet je voulais vous informer que Blue Screen of Life a un compte Twitter, pour vous tenir au courant de nos activités !
ALSO. J'ai jamais pris le temps de l'annoncer depuis le temps mais nous sommes référencés sur l'agrégateur Nanami ! Et plus récemment BSOL est référencé sur Sama aussi !
BREF. Bonne lecture !
Disgaea, donc. Enfin, Disgaea 2 : Dark Hero Days. Je n’ai joué que quelques heures au premier en dehors de celui-ci. Mais, euh, j’y ai joué pas mal quoi ᕕ( ᐛ )ᕗ
Disgaea est une série de Tactical-RPG en vue isométrique développée par Nippon Ichi Software, qui compte aujourd’hui 5 opus et dont l’univers sert de base à autant de spin-off (Dimension 2 et Prinny : Can I Really be The Hero, pour ne citer que les plus populaires). La plupart des Disgaea sont sortis sur consoles Sony ; Playstation 2, 3, Portable et Vita. Mais avec Disgaea PC et Disgaea 2 PC, il semble que la série soit partie pour être portée sur PC. Notez par ailleurs que Disgaea premier du nom est aussi sorti sur Nintendo DS (Disgaea DS), et que Disgaea 5 a débarqué sur Nintendo Switch (et bien entendu je vais essayer de me le procurer à un moment ou un autre :>).
C’est p’t’être pas judicieux de dire un truc pareil en 2017 mais je suis désolé j’ai pas d’autre manières de l’amener, et je reste persuadé que dans une certaine mesure c’est vrai : la série des Disgaea est assez unique en son genre (c’est aussi vrai pour tout jeu ayant des intentions de game design hein). Par son univers, son sens de la démesure et surtout ses mécaniques. Le scénario, mouais. C’est vraiment pas ce pourquoi on joue à Disgaea. On joue à Disgaea plutôt pour tout ce qu’il y a derrière le plot, pour le post-game, tout ce qu’il se passe après qu’on ait battu le boss final.
Je ne dis pas que le jeu n’est pas intéressant avant son post-game, il l’est. C’est juste qu’en vous arrêtant après avoir battu le boss de fin, vous vous privez d’au moins les deux tiers du contenu brut du jeu (oui), et qu’assurément à terme le post-game représentera l’immense majorité du temps passé à jouer.
Maintenant, ça n’empêche pas du tout Disgaea d’être très bon jusqu’au boss de fin. La run principale propose suffisamment de contenu et de challenges pour contenter tout amateur de Tactical-RPG, sans pour autant demander 100+ heures de jeu. Mais à côté il y a ce sous-texte écrit en WordArt qui dit "Ok cool, mais il y a plus hein". Libre à vous de le prendre en compte ou pas, selon que vous ayez envie ou pas d’explorer les profondeurs abysses du jeu, et le cas échéant, à quel point. J’y reviendrai bientôt.
Avant même d’y jouer je connaissais un peu Disgaea de nom et de principe, car une amie de longue date m’avait longuement parlé de son univers et de ses personnages loufoques (si tu passes dans le coin tu te reconnaitras assurément, comment vas-tu o/ ?).
Du coup quand je l’ai enfin essayé chez Nomeji, j’avais quand même certaines attentes. Et elles ont été satisfaites en quelques minutes de tutoriel. J’étais convaincu au bout d’à peine 30 minutes quand je me suis rendu compte que les geo-panels (qui donnent des propriétés spéciales à des portions de la carte) permettent de jouer des batailles super tordues.
Après, il y a aussi que c’était mon premier Tactical-RPG. Je n’ai pas eu l’opportunité de jouer à Final Fantasy Tactics, Valkyria Chronicles, Tactics Ogre et autres Fire Emblem auparavant. Je ne doute pas de les apprécier si je m’y plonge hein ! Mais je doute néanmoins qu’il soit commun dans un T-RPG de se permettre autant de folies sur la conception des batailles que dans Disgaea. Quand tu te poses pour créer le contenu d’un jeu conçu pour avoir une profondeur pareille et une absence de limites rare dans un T-RPG plus standard, bah le résultat final il est *différent*. C’est vraiment ce qui m’a attiré en essayant Disgaea 1 chez Nomeji ; quand les premières maps avec des geo-panels sont apparues je me suis dit "p’tain mais y’a tellement moyen de faire des maps de malade avec ça". Bah c’était que le début.
Et Disgaea (2) ne m’a jamais déçu. Plus j’avançais et plus le jeu me balançait des conneries à la tronche. Y’a plein de moments où le seul terme que tu peux utiliser pour décrire les règles/mécaniques ou le contenu que le jeu te propose c’est "absurde". Disgaea est juste complètement absurde comme jeu, mais il a été conçu pour l’être, et c’est du bon design. Du coup ça lui réussi bien.
Arrivé au boss de fin, Disgaea 2 m’avait suffisamment plu pour me lancer dans le post-game et, euh, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si massif et si difficile.
Du coup j’ai eu une grosse phase de documentation, où j’ai lu pas mal de choses sur internet et cherché diverses ressources pour m’aider à débloquer le contenu caché du post-game, et pour comprendre un peu les subtilités et autres mécaniques très bizarres du jeu. Et c’est là que je me suis rendu compte de la véritable richesse et de la profondeur de Disgaea 2 : ses possibilités.
Ce que je veux dire c’est qu’il y a finalement assez peu d’éléments inutiles dans le jeu. Juste des éléments qui ouvrent un nombre plus ou moins grands d’options, qui ont parfois moins d’intérêt que d’autres. Une classe ou une arme peut paraître très sous-optimale quand on y jette un œil rapide, mais surpuissante quand on lui accorde suffisamment d’attention (je vous donnerai des exemples). Pour moi c’est l’intérêt neumbeur ouane de Disgaea 2 ; le jeu donne massivement des pistes au joueur (les différentes classes/monstres, les équipements, et ce qu’on peut en faire), et lui laisse les manipuler comme il veut. Même pour en faire les trucs les plus absurdement over-powered.
En échange de pas mal d’efforts par contre. Parce que ça se fera clairement pas tout seul.
Permettez-moi de vous expliquer.
TOP 9 des jeux vidéo/animes qui feraient des bons GPS Game
· Yamakyu · ALERTE GROS PAVÉ, Jeu vidéo, anime, Pokémon GO, Ingress, smartphone, Mon plus LONG post ever, je ne vous spoilerai pas dans les tags c'est promis · 2 commentaires
Alors. À la base ceci n’était pas du tout supposé être un article. J’avais juste commencé à y réfléchir un peu au pif parce que pourquoi pas et en fait ça m’inspirait grave, du coup je notais ici ou là mes idées, et quelques jours plus tard je me retrouvais à avoir écrit ce truc que vous avez sous les yeux et qui vient -avec plus de 17 000 mots- de gagner l’award de mon plus long article ever. Voilà où on en est maintenant. That escalated quickly.
Ça n’aura échappé à personne ; lors de son lancement international, Pokémon GO a rencontré un succès fou -mais prévisible- dans le *difficile* marché du jeu vidéo sur smartphone. Pour rappel, Pokémon GO a été développé par Niantic -une entreprise née chez Google à l’origine- et permet à un utilisateur de smartphone de partir à la chasse aux Pokémon dans la vraie vie, grâce à un chouette mélange de réalité alternée et de suivi de position par GPS. Il paraît que le terme qui va bien pour ce genre de jeu hybride (?) c'est "pervasif" (j'aime bien comment ça sonne).
Mais. Contrairement à ce que peuvent sous-entendre quelques articles écrits à la va-vite ou juste maladroitement documentés sur des sites de clic-bait, c’est pas le premier jeu à avoir ce type de fonctionnalités. Deux ans avant Pokémon GO, Niantic a sorti Ingress, qui y est relativement similaire, dans la mesure où c’est aussi un jeu dans lequel la localisation GPS du joueur est au centre du gameplay. C’est à peu près ici que la ressemblance entre ces deux jeux pour smartphone s’arrête néanmoins. Car si Pokémon GO est une aventure assez individuelle (*pour le moment* les fonctions """multijoueur""" intégrées au jeu sont limitées) dans laquelle on invite le joueur à remplir son pokédex, Ingress est un jeu d’équipe, plus social. J’explique rapidos (si vous connaissez bien le jeu vous pouvez legit skip ha ha).
Dans Ingress, le joueur doit choisir entre deux factions (en tous points identiques), capturer des portails et les relier 3 par 3 pour créer un control field ; zone triangulaire contrôlée par son équipe, dont la surface rapporte plus ou moins de points à votre faction. Recouvrir des très larges zones (concrètement c’est le but du jeu) est très difficile seul car pour lier un portail X à un portail Y (puis à un portail Z) il vous faut la portal key Y (puis la Z). Item qu’on ne peut obtenir qu’en ayant été au contact du portail Y, ou en la récupérant auprès d’un joueur de votre faction.
Du coup si on veut recouvrir la ville de Paris (intra-muros) avec un control field (c’est possible hein, on peut recouvrir des zones IMMENSES), il vous faudrait par exemple les portal keys d’au moins un portail à Créteil (X), St-Denis (Y) et Boulogne-Billancourt (Z). On comprends alors assez vite l’intérêt du jeu : rencontrer des joueurs pour échanger des portal keys et faire des opérations à grande ampleur.
De plus, le jeu permet à n’importe qui de voir qui capture quel portail, et vers quoi il le lie. Du coup il est important d’agir vite pour ne pas laisser le temps aux adversaires de réagir, ce qui requiert une petite équipe mobile et organisée. À cela s’ajoute la défense du control field après son établissement, et manque de bol c’est beaucoup plus simple d’attaquer que de défendre. D’autant plus qu’il faut 8 personnes différentes pour rendre un portail durable, et ceci n’est pas faisable par procuration. Faites les calculs, ça commence à faire pas mal d’opérateurs. Voilà.
Mais ça reste un exemple réaliste. Recouvrir Paris c’est 1000% faisable. Des gens ont fait genre 100 fois mieux début août (j’ai assisté à ce truc en direct derrière mon PC, je vous raconte pas l'euphorie). Avec une bonne coordination et les connaissances du gameplay qui vont bien, c’est *possible* de faire des trucs fous. Actually c’est même possible seul. Mais ça demande 100 fois plus d’efforts, de temps, et quelques mètres cubes d’huile de coude (+ le double d’eau pour s’hydrater). Sinon vous pouvez aussi recouvrir tranquilou un village de campagne, ça prends quelques 3-4 heures en roller et y’aura moins de monde pour vous mettre de bâtons dans les roues (ou vous aider). C’est juste que concrètement vous n’irez pas bien loin ainsi. Et en zone plus urbanisée, dîtes-vous que les pokéstops/arènes de Pokémon GO viennent de la base de données de portails d’Ingress, et j’ai appris qu’il y a -pour le moment- plus de portails dans Ingress que de Pokéstops/arènes dans Pokémon GO. Donc ça vous donne une vague idée de la densité de portails qu’il peut y avoir dans Ingress et la nécessité de travailler en équipe pour faire des trucs efficaces ~
BREF. Je me suis un peu égaré en chemin parce que Ingress n’est pas tout à fait le sujet de ce billet, mais sachez que c’est cool, je m’y suis mis récemment et j’aime bien, du coup hésitez pas à test. Mais surtout là où je voulais en venir avec ce bout d’intro c’est que si Pokémon GO est une énorme chasse au trésor assez individuelle, Ingress se veut plutôt être une guerre de territoire en équipe. Et j’avais besoin pour la suite que vous ayez ce petit pré-requis (j’ai synthétisé avec un ratio de 100:1 ceci dit hein).
Le truc bien avec le succès de Pokémon GO, c’est que ça a prouvé par A+B que les jeux vidéo en réalité alternée utilisant les fonctions de localisation du GPS *ont* du potentiel (bon on va pas se mentir hein, y'a aussi que concrètement Pokémon c’est ultra vendeur). Actually ceux qui ont joué à Ingress avant la sortie de Pokémon GO le savaient déjà, mais le succès d’Ingress n’est en rien comparable au raz-de-marée engendré par la chasse au trésor des monstres de poche. Du coup là ça a le mérite d’être clair : les possibilités sont là, et les joueurs aussi (si on les brosse dans le bon sens). En ce qui me concerne vous ne pouvez pas mesurer mon enthousiasme à l’idée que de futurs jeux vidéo utilisent des fonctions de localisation en tant qu’élément de gameplay (pas forcément des jeux sur smartphone, mais il faut un GPS, ou un système remplissant cette fonction), et j’ai cru comprendre qu’il y aurait quelques game designers qui sont aussi de cet avis. Ce qui m’emplit pas mal de détermination.
Du coup dans mes excès de zèle, je me suis mis à imaginer un peu ce qui pourrait être fait en la matière dans de futurs GPS Games (??), et un peu en solution de facilité j’ai pris l’exemple de jeux vidéo/animes -ma culture de l’imaginaire étant majoritairement constituée de ceci- dont l’univers et/ou le contexte s’y prêteraient. Évidemment j’ai pas la prétention d’avoir ce qu’on pourrait vaguement appeler des connaissances en game design ; je suis un joueur plus qu’autre chose ~ Ceci dit, si un des JV dont on cause ci-dessous finissait actually par être créé, welp, vous l’aurez vu sur Blue Screen of Life en premier hu hu (ou presque).
Anyway, soyez indulgents envers mes goûts douteux svp :>
Retour sur 2015 (, en) animes
· Yamakyu · anime, ALERTE GROS PAVÉ, Mon plus LONG post ever, Shingeki no Bahamut, Hibike Euphonium, Owarimonogatari, Monogatari Series, GARNiDELiA, Nana Mizuki, Kantai Collection, Kancolle, DanMachi, Gatchaman, Subete ga F ni Naru · 1 commentaires
On est le 13 janvier quand je commence cet article. Sachant que je me suis promis de ne pas modifier ce bout d’intro, je suis sacrément curieux de savoir quand est-ce qu’il va actually être publié. Non parce que, bon, le 13 janvier ça va, c’est encore vachement au début de l’année, donc utiliser ceci comme prétexte pour reparler d’une traite d’animes vus en 2015 ça a encore du sens. Mais à tout les coups je vais finir ceci genre quoi, le 24 mars :D ? À ce moment là ce sera sacrément MEH, parce qu'accessoirement la première saison d’animes de 2016 touchera à sa fin. Donc cépatérible. Allez. Challenge accepted.
Du coup voilà. Ce bout d’intro restera tel quel (ou presque), screenshot à l’appui, maintenant il s’agit de jouer le jeu. Sachant que j’ai un autre article sur le feu et surtout sachant qu'IRL je suis submergé de préoccupations prioritaires en ce moment. Sauvez moi.
EDIT 24/03/2016 : W E L P il me reste au moins 15% de l’article à écrire et toute la mise en page à faire (faut pas croire, c'est beaucoup). Je suis officiellement pitoyable 8) Envoyez de l’aide.Bref, ça fait déjà beaucoup de blabla pour pas grand chose, mais fort heureusement je pense que j’aurai pas besoin d’introduire le sujet beaucoup plus que ça (on y croit (non)) car il me paraît suffisamment explicite. En gros, en 2015 j’ai bouffé des animes, plein (d’où le titre subtile ho ho ho), et vu que la nouvelle année vient de commencer je profite de ce prétexte pour en reparler vite fait. Rien de bien exceptionnel en soi, et il y a fort à parier que les titres présentés en dessous vous soient familiers (à supposer même que vous ne les ayez pas déjà vus), étant donné que je suis excessivement à la bourre et que la majorité des gens qui voulaient faire un bilan anime l’ont déjà fait.
Mais j’y tiens. Généralement, en matière d’animes je m’exprime surtout sur Twitter, sans vraiment approfondir ni rien (parce que je pense que Twitter n’est ***vraiment pas*** adapté à ça) ; là du coup le but du jeu c’est de se poser deux minutes sur les titres qui ont su laisser une marque suffisamment forte dans mon esprit pour que je m’en souvienne aujourd’hui encore. Parce que si je les faisais tous, ça ferai un truc comme 40 anime à défricher et, welp, croyez-moi, vous ne le voulez pas. Moi non plus. Du coup c’est pas les *meilleurs* -y’a eu plein de séries méga biens que je mentionnerai pas ici-, c’est juste les séries qui -après tout ce temps- m’évoquent encore quelque chose de fort (positivement ou pas ha ha), pour une raison ou pour une autre. Sachant bien sur que je vous raconterai tout ceci sous-le-prisme-de-mon-point-de-vue-extrêmement-subjectif, et, bon, il vaut ce qu’il vaut :D. Je regarde plein d’animes en ce moment donc je commence à connaître un p’tit peu ~ Mais seulement un p’tit peu.
Maintenant que c’est dit, on peut y aller o/
Puzzle & Dragons : un puzzle, RNGesus, des waifu, des husbandos, [...], et accessoirement des dragons (mais ça c'est un détail)
· Yamakyu · jeu vidéo, smartphone, puzzle & dragons, waifu, husbando, ALERTE GROS PAVÉ, le nombre de mot je vous jure sur SHIRUNO que c'est pas fait exprès, Bon c'est plus drôle y'a des EDIT donc ça marche plus · 0 commentaires
Non ne courrez pas (nous sommes vos amis), en vrai c’est grave bien.
Puzzle And Dragons est un puzzle RPG de type match-3 pour smartphones développé par GungHo Online Entertainement (à qui on doit notamment la série des Ragnarok, mais aussi Divine Gate, un autre jeu pour smartphones) qui cartonne de ouf au Japon, et commence à avoir un succès fichtrement conséquent même au delà de ces contrées. Le jeu est sorti aux Etats-Unis (NA, pour North America) début Novembre 2012, et a passé le cap des 5 millions de joueurs en octobre dernier. Un an plus tard, en décembre 2013, Puzzle & Dragons sort aussi en Europe, et en fait j’ai aucune idée du nombre de joueurs EU mais c’est sans doute un peu (beaucoup) moins qu’en NA, car en Europe pour le moment le jeu n’est disponible… que sur iOS. J’y reviendrai. Et à côté de ça, au Japon, le nombre de joueurs se compte par dizaines de millions. Autant dire qu’on pèse pas beaucoup dans le game. Surtout compte tenu du fait qu’en Europe le jeu n’est pas encore disponible sur Android ; après, il y a bien entendu une parade qui permet aux utilisateurs d’Android de jouer…, mais j’y reviens tout à la fin.
Du coup si vous êtes là juste pour choper l’apk pour pouvoir jouer à Puzzle & Dragons sur Android, vous pouvez skip et aller directement tout à la fin de l’article,.... puis revenir ici. Ça vous fera de la lecture le temps que le jeu se dl hue hue.
BON DU COUP. Puzzle and Dragons. De quoi ça cause, pourquoi c’est bien, je vous raconte tout ceci. Du haut de mes quelques 700+ heures de jeu (calcul approximatif) je commence à connaître la chose assez bien on va dire.